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    Le festival des arts de la rue recommence... Je vais passer mon week-end dehors en espérant qu'il n'y ait pas trop d'orages comme celui qu'on a eu aujourd'hui (et même s'il pleut, c'est pas grave, mon parapluie est accueillant).

     

    Pour commencer en beauté, j'ai revu le spectacle "Mutabor" des poupées vagabondes de M. Pezo. Toujours aussi bon, l'introduction a été modifiée et le reste fonctionne toujours aussi bien (même quand on sait à l'avance qu'on va se faire arroser de sciure ou de mousse). Cette fois, la jeune fille qui a été choisie pour faire du monocycle "contre son gré", voyant un des clowns garder en otage son sac à main, s'est emparé du monocycle et a fait un tour de piste toute seule. Le comédien a dû faire barrage de son corps pour l'arrêter...

     

    Et cette année, j'ai réussi à prendre la photo que je voulais: un des lions en train de faire des acrobaties... Si j'osais, je relancerais ma question de l'année dernière: Mais comment font-ils ?

    Réponse en image après la séance de lundi soir.

     


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    Aujourd'hui, j'ai accompagné à l'aéroport l'amie que j'avais hébergée en début d'année. Après avoir un peu hésité (il n'y a pas que moi), elle a finalement décidé de partir pour Londres.

    Alors ce soir je vais juste faire mienne cette petite réflexion de Dolce Vita:

    "On a beau savoir que, en tant qu'expatrié, on verra sans cesse des amis partir et des nouveaux débarquer, ça fait toujours un petit pincement au coeur et une page qui se tourne."


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    Hier après-midi, je voulais aller au bord de la Vistule voir les festivités de Wianki. Traditionnellement, les Polonais et surtout les Cracoviens fêtent la Saint-Jean au bord du fleuve en déposant sur l'eau de petites couronnes de fleurs (wianek) éclairées par une bougie placée au centre. On essaie ensuite de suivre et d'attraper ces couronnes, en faisant des prédictions. Tout ça, avec quelques concerts et feux d'artifices en accompagnement. Ça a l'air sympa, hein? mais pour moi, ça en a juste l'air, parce que j'ai rien vu de tout ça...

     

    Enfin... "rien"... j'exagère un peu. J'étais sur la rive quelques heures avant, mais à ce moment-là, il ne se passait rien à part quelques vendeurs de hamacs et loueurs de kayak (pourtant, il devait y avoir des animations toute la journée normalement). Et par je-ne-sais-quel aléa du destin, à l'heure des couronnes, j'étais enfermée dans un studio de radio en soutien moral de deux copains. Ensuite, il nous a fallu une heure pour retourner chez eux (au lien de 20 minutes) parce qu'on a eu le malheur de 1. être en voiture, 2. suivre les conseils du GPS et 3. vouloir traverser la Vistule à la fin des concerts.

     

    Le bon côté de ce super bouchon, c'est que pendant qu'on était coincés sur un des ponts, on a eu le temps de constater un phénomène nouveau pour moi (et peut-être aussi pour cette centaine de Polonais accoudés à la balustrade):

    - Oh! regarde l'horizon est encore illuminé, le soleil vient de se coucher!

    - Mais... il est 23h, c'est pas normal, il devrait être couché depuis deux bonnes heures...

    -Ce qui n'est pas normal surtout, c'est que là-bas, c'est le nord...

    Sans doute l'équivalent polonais du soleil de minuit. Si vous voyez une autre explication...

     

    Plus tard, en montant les escaliers, la fatigue et les quatre kilos de courses dans les bras aidant, je me suis emmêlé les pieds. Bilan de la rencontre arête des marches contre arête du nez: match nul... J'ai bien crû que j'allais faire une visite anticipée aux urgences polonaises mais je m'en tire avec juste un futur arc-en-ciel sur le bras. Et maintenant je sais que dans les films, ce sont rien que des chochottes; moi, 2 minutes plus tard, je n'avais plus du tout mal au nez...

     

    Pour finir cette nuit la plus courte, on avait décidé d'attendre le lever du soleil programmé vers 3h-3h30. "Le temps de manger, de regarder un petit film: Pfff, les doigts dans le nez..." A l'arrivée, je me suis retrouvée toute seule sur le balcon, emmitouflée dans une couverture, alors que les deux autres ronflaient depuis 2h (le prochain qui me parle des homos qui font la fête jusqu'au bout de la nuit, je l'étrangle) et j'ai pu constater qu'il y avait un immeuble qui bouchait complètement la vue vers l'est...

     

    Une Saint-Jean mémorablement ratée... Du coup je suis obligée de rester un an de plus pour retenter tout ça l'année prochaine...

     


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    Hier soir, j'ai vu le soleil se lever...

     

     

     


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