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    N'est-ce pas qu'elles sont jolies les dindes du parc Lazienki ?

     

    Youpi !  

    Grâce à mon super état de santé, je peux tester des nouveautés polonaises: aujourd'hui (bon, en vrai, c'était samedi, mais je ne suis pas très réactive en ce moment), la pharmacie, Apteka pour les bilingues (ou les germanophones qui pourront reconnaître). Et comme je suis quelqu'un de très culottée, j'y suis allée sans préparer de traduction, pas même de mots comme "tousser"... Bon, c'est surtout la faute à mes neurones englués...

     

     

    Premier coup de chance, il n'y a personne d'autre, pas besoin d'attendre et donc de comprendre comment fonctionne ici le système des files.

     

    Deuxième coup de chance, la pharmacienne s'annonce très sympathique, me fait un grand sourire quand je débite mon speech habituel ("moi pas bien parler polonais"), a en stock mon médicament miracle contre le rhume et comprend grâce à mes mimes que j'ai besoin en plus d'un sirop pour la toux grasse.

     

    Troisième coup de chance, elle est très patiente (voire même pédagogue) pour m'expliquer que je ne dois surtout plus prendre mon sirop après 17h (sinon je vais tousser toute la nuit)(ce que je fais quand même).

     

    Quatrième coup de chance, elle est plus que serviable (en fait ça ne doit pas être une Varsovienne d'origine) et me conseille un sirop pour la gorge en plus (explication avec geste à l'appui), sirop qu'elle ne me propose sûrement pas pour la commission, ni pour profiter de la pauvre petite étrangère qui ne sait probablement pas dire "non" en polonais, puisque le dit sirop ne coûte que 1,75 zloty (soit moins de 50 centimes d'euros).

     

    Mais si vous voulez l'adresse de ce petit coin de paradis à Varsovie, il faudra pouvoir m'expliquer pourquoi je parle de dinde dans le titre du billet...

     

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    Ca faisait un moment que je n'avais plus eu de première fois polonaise, mais ça y est, depuis dimanche dernier je teste ma première vraie crève polonaise. J'avais bien eu l'hiver dernier quelques petites baisses de forme mais cette fois-ci, c'est un festival.

    Je me suis couchée dimanche soir avec un bon petit mal de gorge qui a rapidement dégénéré en avalage de lame de rasoir qui réveille toutes les deux heures... Après une nuit en pointillé, j'ai quand même trouvé le courage de faire mes deux cours de la journée (soit 3 heures et demie) la tête dans la pâté... Couchage à 22h pour une bonne nuit réparatrice...

    Mardi, par un heureux hasard, je n'avais pas de cours (tous annulés ou déplacés sur l'initiative des élèves) et dans un instant d'optimisme, j'accepte même une sortie au resto pour le soir même. Dans l'après-midi, en prononçant mes premiers mots de la journée, je découvre que je me transforme tout doucement en dark vador... ce qui me permettra tout de même d'échapper à la séance karaoké de clôture de soirée.

    Mercredi, c'est l'arrivée de la toux qui ramène à sa suite, le mal de gorge et Dark: annulation de mes cours de la journée...

    Jeudi, comme mardi, j'étais libre... de tousser à tout moment. Traditionnelle rencontre francophone en soirée. M'étant dopée au café avant de partir, je tiens le coup plus longtemps que mes poumons, qui apparemment ont décidé que je pouvais me passer d'eux. Je rentre chez moi en apnée, à moitié noyée et personne pour me proposer du bouche à bouche...

    Aujourd'hui, j'ai compris que mon instinct féminin était plutôt efficace puisque j'ai commencé à utiliser les mouchoirs achetés samedi dernier...

    Et demain... qu'est-ce qui va m'attendre demain ? 

     

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    C'est sans doute une des phrases que j'ai le plus l'occasion d'utiliser en polonais, ça se prononce "poprochin cloutch" et ça signifie simplement "s'il vous plaît, (je voudrais) la clé". D'ailleurs je l'ai encore utilisée ce matin pour demander la clé d'une salle où je donne un cours à la bibliothèque universitaire (mais non, je ne me vante pas) et le stupide gardien, pour la deuxième fois de suite, me fait noter mon nom dans le mauvais registre, celui des rendez-vous au lieu de celui des clés (tout ça parce qu'il devrait lever son popotin de sa chaise pour pouvoir me donner le bon cahier), alors même que j'essaie de lui préciser que ce n'est pas le bon... Et c'est à moi d'expliquer une heure plus tard à son collègue pourquoi il n'est pas écrit à l'endroit idoine que j'ai pris la clé... Screugneugneu...

     

    Enfin, ce n'est pas de ça dont j'avais l'intention de parler, mais plutôt des trois clés ci-dessus. Elles sont toutes les trois censées ouvrir la même serrure de ma porte pourtant il y aurait presque de quoi faire un jeu des sept différences...

    La clé du milieu est celle d'origine, celle posant le moins de problèmes dans la mesure où elle fonctionne parfaitement tant qu'elle est la seule à actionner le mécanisme. C'est aussi la plus pratique puisqu'elle est sur le même trousseau que mes autres clés (je suis quelqu'un de très pragmatique quand je veux).

    La clé de gauche est le double officiel, celui fourni par ma proprio (quatre mois après mon emménagement). Il a en fait les mêmes caractéristiques que sa copine n°1 (si ce n'est les voisines de trousseau). En conclusion, jusqu'ici pas de problème tant que je suis la seule à avoir besoin de (dé-)verrouiller ma porte.

    Cependant, début octobre, la copine que j'hébergeais le temps qu'elle se trouve son propre appart (avec ses propres problèmes de clés) a passé dix minutes à essayer d'ouvrir la porte que j'avais fermée en partant, tout ça sous le regard suspicieux de mon voisin... Et ces dernier temps, c'est plutôt moi qui dois faire tout un tas de salamalecs à ma serrure pour qu'elle daigne accepter ma clé.

     

    Et c'est comme ça qu'est arrivée la clé n°3 (celle de droite), celle qui devait résoudre tous les problèmes... Et bien c'est raté. Voulant faire son originale, elle accepte de fermer ma porte mais refuse complètement de l'ouvrir, quelque soit la clé qui l'a précédemment fermée... Est-ce que les rainures y sont pour quelque chose? Un mystère polonais de plus pour mon petit cerveau...

    Une grande question maintenant: Est-ce que ça vaut la peine que je retourne chez le serrurier que ma pratique du polonais fait doucement (sou)rire, qui a un petit air de Joaquin Phoenix (mais pas trop) et qui n'a pas d'alliance (on chope de mauvaises habitudes en Pologne) ? Bon, d'accord, c'est plus une question rhétorique qu'autre chose....

     

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    Photo de Jaroslaw Taran, nov.62, "femme menant une vache sur l'allée Jerozolimskie"

     

    Parfois on a beau mettre plus de mille kilomètres entre ses habitudes et soi-même, on retrouve les mêmes clichés. Aujourd'hui en me rendant à mon cours chez Pangas (note pour plus tard: prévoir un repas plus léger ou à base de nems le vendredi soir), je croise un camion de pompiers avec la grande échelle et toutes les lumières qui clignotent. Bon, croiser n'est pas vraiment le juste mot puisqu'ils étaient arrêtés en bord de route et que moi je tournais juste avant, mais vous aurez compris l'idée.

    Tout de suite me viennent à l'esprit les pires scénarios-catastrophes dignes des plus grands scénaristes hollywoodiens (quand ils ne font pas grève): fuite de gaz (ça aurait pu me faire un thème pour la semaine), tremblement de terre (que je n'aurais pas senti à cause du chauffeur fou de mon bus), monstre nucléaire à quatre têtes...

    Mais j'ai rapidement compris que si les pompiers n'avaient pas l'air plus stressé que ça et que si les passants que je croisais (pour de vrai cette fois) avaient le sourire, c'est qu'il ne devait rien y avoir de bien grave. Alors j'ai imité ces passants, j'ai levé la tête et moi aussi j'ai attrapé ce petit sourire: dans l'arbre devant lequel s'était garé le camion, à 3 ou 4 mètres de hauteur, il y avait un chat...

    Voilà... tout simplement... En Pologne, on n'hésite pas à sortir la grande échelle pour aller chercher un chat dans un arbre...

     

    Bon, pour le film fin-du-monde, c'était râpé. Faut dire que je fais plutôt dans le film surréaliste en ce moment. Un exemple, je vous plante le décor:

     

    3448. CROISEMENT SWIETOKRZYSKA-MARSZALKOWSKA / EXT. JOUR

    Pluie apocalyptique, flaques de 10 cm de profondeur et 2 mètres de diamètre, feu piéton au rouge.

    Gladje, sortant du bus et se dirigeant vers l'arrêt du tram, parapluie à la main, évite allègrement les flaques. Arrivée au passage piéton, elle s'arrête derrière un Polonais, jeune (trop), grand (très) et mouillé. Celui-ci, voulant faire un pas en arrière pour on ne sait quel raison, prend conscience simultanément de l'obstacle humain et de la présence d'un parapluie à 10 cm de sa tête. Et dans un élan de culot éhonté, il affiche son plus grand sourire C*****E (sponsor officiel du film), fait ce pas qu'il s'apprêtait à faire juste avant et profite de l'abri provisoire. Echange de sourires polis et rigolards.

                             Lui

                        dziekuje bardzo ! (merci beaucoup)

                             Elle

                        prosze bardzo... (de rien du tout)

    Le feu piéton passe au vert, il disparaît en courant dans la nuit (ah non, mince j'ai dit que c'était le jour...) dans la foule...

    Gladje, un sourire aux lèvres, reprit son chemin. Ses élèves l'attendaient, après tout...

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    Voila exactement le genre d'affiche qui a tendance a me stresser. Elle apparait comme par magie dans le hall de mon immeuble et malgré mon incompréhension des détails, la typographie me montre bien qu'il ne faut pas la prendre à la légère.

    En l'occurence ici, il s'agit d'une inspection de l'installation du gaz, quelque chose de vraiment sérieux donc. Le conservateur de l'immeuble nous demande poliment de laisser l'accés aux locaux pendant le temps de l'opération... c'est-à-dire jeudi entre 11h et 19h... Le créneau horaire est grand vu le nombre d'appartements de mon immeuble mais comment je fais, moi, pour savoir s'ils vont plutôt venir à 11h15 ou à 18h45 ? c'est qu'en plus à ces heures-là, je travaille moi !!

     Qui donc peut être présent chez lui toute la journée pour attendre les contrôleurs ???

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