• le miracle internet

     

    Bon finalement, il a suffit que je fasse le deuil d'internet chez moi pour que tout revienne à la normale. Jeudi, quelques heures avant mon dernier message, ma proprio est venue chez moi pour m'aider à téléphoner au service d'aide à distance. Après avoir débranché et rebranché le modem, redémarré l'ordi, changé de prise USB, redémarré l'ordi, relancé la connexion une demi-douzaine de fois, la personne au bout du fil a expliqué qu'il s'agissait peut-être d'un problème avec le mot de passe et que si c'était le cas, ça pouvait être arrangé en 20 minutes. Dans le cas contraire, ça pouvait être réparé en 24 heures. Alors j'ai attendu cette vingtaine de minutes (et raté mon cours de polonais): toujours rien. J'ai même attendu une demi-heure en plus et finalement, assez pessimiste pour une fois, je suis allée squatter une connexion internet de l'institut français. Je suis passée par Praga, ma curiosité étant titillée par le panache de fumée qui s'élevait près du rond-point Waszington. Arrivée sur place, il n'y avait rien à voir, juste une forte odeur de chocolat cuit... ça restera un mystère. Et quand je suis revenue chez moi trois heures plus tard... Oh miracle... Ma connexion était revenue.... Y'a pas à dire, ils sont efficaces chez TP...

    Jeudi soir, fête de la musique. Ça n'existe pas vraiment à Varsovie ; il y avait juste un concert africain à l'Institut et un concert totalement amateur dans un café au pied du palais de la culture. Comme je connaissais les chanteurs, je suis allée au deuxième. Soirée sympa, vraiment très amateur, tout à fait l'ambiance de la fête de la musique en France, si ce n'est que le public polonais ne connaissait pas vraiment les chansons de Tryo, Zebda, Anaïs et compagnie. Je suis partie avant la fin pour avoir mon dernier bus et je suis arrivée chez moi trempée par l'averse du moment.

    Hier, nouvelle soupe linguistique : invitée à manger chez une de mes élève vietnamienne, j'ai entendu (et parlé) du français, du polonais (avec ses enfants), de l'anglais (avec son mari qui ne parle pas français et sait que le polonais est difficile pour moi) et vietnamien (comme j'ai deux élèves vietnamiens, j'apprends à dire quelques mots). Et le matin, en passant par le Stadion (le marché russe), j'ai failli craqué pour un petit chaton en attente de nouveaux parents. Non, en fait j'ai craqué mais mon cerveau réaliste m'a fait comprendre que c'était pas une bonne idée d'improviser ça, que c'était pas sûr que j'ai les moyens financiers pour m'en occuper et que j'avais déjà une idée d'où mettre la litière... euh non, ça c'était le cerveau fantaisiste. Bon finalement je suis rentrée chez moi les mains vides mais avec un petit chat dans un coin de ma tête.

    Alors aujourd'hui, j'ai commencé par faire la grass'mat (pour éviter d'être tentée de retourner au stadion) et j'ai passé une grande partie de ma journée sur mon canapé à profiter de mon accés internet et à regarder une série (Dead like me : pas la meilleure série de ces dernières années, mais très agréable à regarder et pas prise de tête comme d'autre). Il faut dire que la météo du moment me décourage pas mal : dés que je me dis que je vais mettre le nez dehors, je regarde le ciel, vois qu'il est subitement très gris et cinq minutes plus tard, il tombe des cordes avec éclairs et tonnerre et on perd 7-8 degrés. Le grand jeu de mes soirées ce week-end, c'était de deviner si le bruit de roulement de tambour que j'entendais dehors venait d'un orage ou d'un feu d'artifice (il y en a quand même eu trois hier soir). Apparemment la fête des pères, fêtée hier en Pologne, est vraiment un grand événement ici.

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